Vincent Willem van Gogh est certainement l’un des peintres postimpressionnistes les plus acclamés de nos jours, bien qu’il n’ait pas été reconnu à juste titre de son vivant. Il est né à Zundert, aux Pays-Bas en 1853.
Il est étonnant que Van Gogh ait décidé de suivre la carrière d’un artiste seulement à l’âge de vingt-sept ans. Auparavant, il a travaillé comme marchand d’art et ecclésiastique (pas très longtemps, cependant), puis comme enseignant et finalement comme prédicateur. Après avoir pris la décision fatidique de devenir artiste, il apprenait à dessiner et à peindre presque à partir de zéro. Au début, pour la plupart, il copiait des estampes, et étudiait des manuels de dessin et des livres sur l’anatomie et la perspective.
Le fait intéressant est que Vincent van Gogh maîtrisait principalement les couleurs noir et blanc car il pensait qu’il était essentiel de le faire en premier lieu avant de passer au travail avec la couleur. Les premiers pas artistiques qu’il a faits étant à Etten, vivant avec ses parents. Mais en 1882, il s’installe à La Haye, où il crée ses premières œuvres indépendantes, et vend même quelques dessins de paysages urbains de La Haye comme la gare, l’usine à gaz et bien d’autres.
Palette sombre de la période Nuenen
En fait, Van Gogh appréciait vraiment les artistes de Barbizon et, par conséquent, a été inspiré pour peindre la vie rurale sous leur influence. Lorsqu’il vivait avec ses parents à Nuenen, 1884-1885, il a commencé à dépeindre une vie de paysans. Cette période de son art est connue sous le nom de période Nuenen. Et il est d’ailleurs caractérisé par une palette extrêmement sombre. Sa composition intitulée «The Potato Eaters» peut servir de meilleur exemple pour corroborer cette affirmation.
Mais Vincent van Gogh se sentait trop détaché de sa vie à Nuenen, c’est pourquoi il se rendit en Belgique en 1885 pour étudier à l’Académie d’Anvers. Pourtant, il n’y est resté que trois mois environ. L’artiste a décidé de déménager dans la capitale de la France, Paris. Voulez-vous écrire quelque chose d’extraordinaire sur une ville aussi belle que Paris? Si vous avez du mal à exprimer clairement vos idées sur papier, profitez de coolessay.net.
La vie artistique du peintre à Paris
Grâce à son frère Théo qui a vécu et travaillé dans cette ville animée en tant que marchand d’art, Van Gogh a eu une opportunité exceptionnelle d’être au cœur de la scène artistique pionnière qui se déroulait à Paris à l’époque. En outre, il a rencontré de nombreux artistes de renommée mondiale, par exemple Henri de Toulouse-Lautrec, Edgar Degas, Paul Gauguin, Camille Pissarro, etc. Certains d’entre eux sont devenus ses amis. Les œuvres des impressionnistes et des néo-impressionnistes nouvellement émergés ont considérablement transformé sa vision de l’art.
En conséquence, sous sa forte influence, son style a progressivement changé. Tout d’abord, les couleurs qu’il a utilisées sont devenues plus vives. De plus, il a allégé la palette. Dans l’ensemble, il a beaucoup expérimenté et élaboré sur les contrastes de couleurs. Sans aucun doute, le style de l’artiste est devenu beaucoup plus audacieux qu’il ne l’était autrefois.
En outre, il convient de noter qu’il a vécu à Paris avec son frère pendant deux ans, et a peint de nombreux autoportraits dans un nouveau style éminent, bien connu de la majorité des gens ces jours-ci.
Nouveau départ. Destination – Arles
Aspirant à fonder une communauté d’artistes, Van Gogh quitte Paris pour s’installer dans le sud de la France, notamment à Arles, où il continue d’expérimenter à la fois son style et sa technique. De plus, il était physiquement et émotionnellement épuisé de vivre plusieurs années dans la métropole et cherchait une vie simple et paisible.
À sa grande surprise, il a été fasciné et complètement enchanté par l’environnement et a donc été très productif. Quelques bons exemples de peintures de cette période pourraient être les suivants: «Le verger fleuri», «Tournesols», «Lauriers roses», «Chaussures».
L’art japonais et son impact colossal sur l’artiste
Selon de nombreuses sources, Van Gogh admirait les estampes japonaises. Il avait lui-même une grande collection de gravures sur bois ukiyo-e. Même alors, la légende soutenait que les œuvres de Hokusai, Hiroshige, Eisen et d’autres étaient aussi précieuses que celles réalisées par des artistes européens célèbres comme Rembrandt ou Rubens. À un moment donné, dans ses propres peintures, Van Gogh a essayé d’incorporer des éléments empruntés à des estampes japonaises, comme l’utilisation de couleurs vives et plates, ou l’omission de l’horizon, et le résultat semblait excellent. À titre d’exemple, jetez un œil à «The Courtesan», daté de 1887.
Le fait intéressant est qu’en route pour la Provence, Vincent van Gogh a imaginé cette nouvelle destination à travers le prisme du Japon, ainsi que les œuvres de maîtres ukiyo-e. À Arles, il a persisté à l’associer à ce pays énigmatique, surtout après avoir vu comment les chutes de neige avaient transformé le paysage et lui faisaient ressembler à des paysages d’hiver sur des estampes japonaises.
En été, cette impression est encore plus gravée dans l’esprit du peintre. Il n’était pas déçu par le soleil, les toutes nouvelles nuances de couleurs et les contrastes vifs des environs, chaque jour qui passait étant de plus en plus convaincu qu’Arles était «le Japon du Sud». Dans ce contexte, il est ironique que l’artiste n’ait jamais visité le Japon et n’aurait même pas eu l’intention de rendre ce voyage possible. Néanmoins, cela l’a beaucoup influencé en lui indiquant la voie à suivre.
Dans son «Autoportrait à l’oreille bandée», on peut même remarquer une image avec des geishas sur le mur en arrière-plan. Indéniablement, la passion et l’admiration de l’artiste pour le Japon étaient sans limites.
La panne de Van Gogh et ses conséquences
En fait, c’était juste dans …